Contexte projet
En 2000, la Déclaration mondiale sur l’Éducation Pour Tous (EPT) et la Déclaration du Millénaire des Nations Unies réaffirmaient la notion selon laquelle l’accès à l’éducation est un droit humain fondamental. Elles reconnaissaient que l’éducation des filles était une première étape importante et nécessaire pour atteindre l’égalité entre les sexes dans l’éducation. C’est aussi dans le cadre de la Déclaration du Millénaire que les dirigeants du monde entier réaffirmaient leur conviction selon laquelle les technologies de l’information et de la communication (TIC) contribueront à promouvoir de façon déterminante l’autonomisation des femmes en les aidant à prendre le contrôle économique de leur vie.
Selon le rapport mondial de suivi pour l’éducation pour tous 2003-2004 de l’UNESCO : « La pleine égalité des sexes dans l’éducation impliquerait que les filles et les garçons se voient offrir les mêmes possibilités d’aller à l’école et bénéficient de méthodes et de programmes d’enseignement exempts de stéréotypes, ainsi que de services d’orientation et de conseil scolaires excluant les partis pris tenant au genre. Plus fondamentalement, elle implique l’égalité de résultats (en termes de durée de scolarisation, d’acquis d’apprentissage et de titres académiques) ».
Par ailleurs, l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie s’étant réunie en 2012, a commis un Rapport portant sur l’éducation et la formation des filles et des femmes dans les pays de la francophonie et selon celui-ci, l’influence omniprésente des TIC dans la société et l’économie mondiales, l’éducation des filles et des femmes à l’informatique s’est graduellement imposée comme un autre facteur clé et essentiel à prendre en compte afin d’aider les femmes à saisir toutes les possibilités qui s’offrent à elles et ainsi promouvoir leur autonomisation économique. Le rôle important que peuvent jouer les TIC comme outils de promotion de cette autonomisation est, par ailleurs, souligné dans le cadre du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) qui s’est tenu à Genève en 2003. Dans la Déclaration de principes qui a suivi le sommet, plus d’une cinquantaine de dirigeants politiques ont alors affirmé que « le développement des TIC offre des chances immenses aux femmes » et se sont engagés à « favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes et, à cette fin, utiliser les TIC comme vecteur de développement »
NOTRE APPROCHE : Tous acteurs du parcours numérique
Attirer de plus en plus de jeunes filles dans les filières scientifiques, afin de positionner la diversité au centre d’innovation, utiliser les TIC pour l’autonomisation des jeunes filles et femmes, tel est le défi que nous souhaitons relever.
- Attirer de plus en plus de jeunes filles dans les filières STEM
- Utiliser les TIC pour le développement personnel
- Valoriser les jeunes filles digitales par le biais de concours et d’awards
- Financer les études des lauréates
- Organiser des échanges d’experiences et de meilleures pratiques entre les pays
Attirer de plus en plus de jeunes filles dans les filières STEM
La compétitivité des économies passe par leur capcacité à se reinventer, à créer mais surtout à innover. Pour ce faire nous souhaitons démontrer aux jeunes filles qu’elles ont un rôle essentiel à jouer dans le paysage économique et social.
Pour ce faire, nous aidons les jeunes filles à se projeter dans la vie d’une femme au parcours numérique. Nos héroines, Ana, Awa, Julie et Karen vont les conduire dans leur environnement au travers d’aventures sicentifiques qui aboutiront à la réalisation de divers programmes et activités.
Il apparait donc que le parcours numérique de l’égalité des chances dans les filières scientifiques doit être encouragé et stimulé dans nos systèmes éducatifs et dans les systèmes péri-éducatifs. Le projet HACK4GIRL s’inscrit dans cette logique, et voudrait appuyer les Etats et le système des Nations Unies à :
– Promouvoir l’égalité des chances et l’autonomisation des femmes (OMD) ;
– Planifier des interventions en TIC soucieuses de l’égalité homme-femme comme pré requis pour garantir l’égalité d’accès aux ordinateurs et leur utilisation effective par les filles pendant les cours (Rapport Bridge, Genre et TIC) ;
– Donner aux filles les moyens d’accéder à l’éducation technologique et scientifique.
A cet effet, notre première activité s’inscrit dans le prolongement de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC (24 Avril 2014), et la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information (16 Mai 2014) afin d’initier les adolescentes à la création d’un blog (site web). Ce blog sera alimenté par des photos, des vidéos, et des reportages qu’elles auraient réalisés avec l’aide de coachs bienveillants.
Nous souhaitons aussi sensibiliser la jeune fille rurale par le biais d’animation et d’échanges sur les radios communautaires.
Enfin nous organiserons une exposition, des concours afin d’aider nos jeunes filles à s’insérer socialement par le biais des TIC :
- Plateforme TIC d’échanges pour les jeunes filles (sms, chat web, etc.)
- Exposition des réalisations
- Ateliers de formation
- Réalisation artistiques et numériques
Tous les acteurs : les institutions étatiques, les responsables éducatifs (chefs d’établissement, enseignants, conseillers d’orientation, …), le secteur privé et la société civile sont des maillons essentiels d’une action qui bien coordonée peut conduire à de très bons résultats.
« Aucun de nous, en agissant seul ne peut atteindre le succès »– Nelson Mandela
L’importance des « role model » & du « coaching-mentoring »
Comment se projeter dans un metier d’avenir ? Il apparait que pour tout être humain, cela se produit par projection ou comparaison avec un adulte. Pour donner aux jeunes filles plusieurs choix de carrières, nous pensons qu’une immersion dans le parcours numérique, dans les entreprises technologiques et surtout la mise en relation avec les femmes ingénieures et scientifiques sont à même de leur ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir.